Séjour à la Réunion et à Maurice - 2016


Départ le 28 janvier - retour le dimanche 14 février
Résumé : Après mure réflexion, nous avions décidé cette année de faire un voyage à la Réunion et à Maurice malgré le fait que nous ne pouvions partir que fin janvier pour deux semaines ce qui tombait pile pendant la période des pluies. C’était la dernière occasion de rendre visite à nos petits cousins Coline et Emeric Denis qui doivent rentrer en métropole cet été et qui étaient heureux de nous accueillir. Nous ne pouvions cependant pas imaginer que la pluie incessante perturberait notre séjour, nous empêchant de découvrir dans de bonne condition des sites et paysages magnifiques, d’effectuer de belles ballades à pied, de découvrir les fonds marins et de faire le tour de l’ile en hélicoptère comme nous l’avions prévu. Donc, il faut bien admettre que nous sommes un peu déçus par notre séjour à la Réunion malgré la chaleur de l’accueil de nos hôtes. Concernant la vie sur l’ile, on y retrouve tous les problèmes de la métropole mais avec un climat qui permet de mieux supporter la crise économique et en particulier la baisse du tourisme ces dernières années. Finalement cette ile est un paradis pour les marcheurs mais il faut éviter la saison des pluies. On y déguste d’excellents fruits et on y mange très bien de délicieux poissons grillés, etc.
Malgré les gros orages nous avons apprécié notre séjour à Maurice qui est une ile de toute beauté plus sauvage que la Réunion. Les gens sont conviviaux et parlent pour la plupart le créole et par conséquent un français compréhensible. Dès le primaire les enfants apprennent le français et l’anglais. Le Président de la République s’exprime en anglais au Parlement mais en créole ailleurs. La découverte de l’ile aux cerfs et de son magnifique golf nous donne envie d’y retourner pour un séjour golfique avec des amis.
Jeudi 28 janvier : départ Orly-Sud
Nous partons de Rochefort vers 16h30. Catherine Mariau nous amène au péage de Longvilliers où nous prenons le bus pour Massy, changement à Antony pour le VAL qui est bourré car les taxis bloquent les abords de l’aéroport pour manifester contre la « huberisation » les voyageurs se déroutant donc vers le train automatique. Le vol Corsair SS910 en A330 est prévu à 21h30 ce qui nous laisse du temps ! A l’embarquement on nous informe que nous ferons une escale (non prévue) à Monbasa sur la côte du Kenya pour faire le plein car l’avion est chargé de fret et ne peut pas effectuer le vol direct. Arrivée le vendredi 29 janvier à Saint-Denis vers 13h30 (nous sommes en avance de 3h sur Paris) où nous récupérons notre Twingo de location (GoCar). On a quitté Paris avec 2°C et ici la température est chaude (28°C) et orageuse. Nous trouvons après quelques hésitations (nous n’avons pas jugé utile de prendre un GPS dans une ile !) l’appartement de Noémie Merelle très bien situé sur les hauteurs de Saint-Denis avec donc une vue sur la vieille ville et la côte.


Noémie nous accueille avec sa gentillesse habituelle et nous montre son bel appartement de 200m2 en duplex avec de grandes terrasses situé dans un immeuble récent. Elle nous quitte pour donner une formation aux femmes enceintes dans les locaux de son entreprise situés dans le centre ville. Nous dinons au Café Edouard, dans un quartier sympa (mais très bruyant !) du centre ville. Retour au bercail vers 22h00 où nous faisons connaissance de la gentille locataire de Noémie qui elle se change pour aller danser la salsa en ville. Elle me donne des médicaments homéopathiques (Belladonne) pour tenter de soigner ma grosse rhinite que je traîne depuis quinze jours.
Samedi 30 janvier (Saint-Denis)


Après un sympathique petit-déjeuner pris sur la terrasse, nous quittons Noémie et Saint-Denis pour nous rendre à Saint-Pierre en longeant la côte. Arrêt au marché de Saint-Paul où nous achetons des fruits de la passion, maracuja et autres ananas et visitons rapidement le cimetière marin où est enterré Charles Marie Leconte de Lisle. On mange une salade au « ZAT » restaurant en bord de mer conseillé par Noémie.
Arrivée au « Domaine de TikaBourbon » notre gite à proximité de la ravine des Cabris et sur les hauteurs de Saint-Pierre donc bénéficiant d’une température plus fraiche que sur la côte. Mireille et Marc ELILAGON nous accueillent chaleureusement et nous font visite leur belle résidence composée de cinq petits logements autour d’une piscine et du bâtiment principal occupé par les propriétaires, tout cela entouré d’un beau jardin fleuri et arboré. On s’installe dans notre chambre avec SdB et cuisine et nous faisons la connaissance des voisins montpelliérains. Un petit tour sur le port de Saint-Pierre et nous voilà de retour pour faire les courses au supermarché situé à proximité de notre gîte. On achète une bouteille de rhum « du Mât » le meilleur selon nos hôtes. Il pleut (ça commence !) et nous dinons d’un frugal repas de poisson, de patates, d’ananas frais. Nous devrons attendre 23h00 pour regarder les infos de 20h sur France2 à la télé. Nous serons réveillés par le coq des voisins qui chante à 2h30 du matin. A la réunion tout le monde a son coq, c’est la tradition.
Dimanche 31 janvier : Saint-Pierre et ses environs
Ce matin les nuages sont présents. Nous partons visiter les alentours : le Tampon, la plaine des Cafres, la plaine des palmistes avec la vue plongeante sur la côte et Saint-Benoit. Nous attaquons la randonnée vers la cascade Biberon mais le chemin est fermé. On se rabat sur la belle forêt de Bébour avec au bout de la route une vue panoramique sur le cirque de Salazie que nous apercevrons par intermittence entre deux nuages. On ne verra pas le piton des Neiges. Retour vers la côte où nous tentons sans succès de trouver à manger à Saint-Benoit complètement désert le dimanche. Tous les commerces et restaurants sont fermés. Le dimanche tout le monde par en famille piqueniquer dans la montagne au frais. En longeant la côte nous trouverons un gentil petit restaurant rampe des chicots avec vue sur la côte et « les cinq orangers » à Saint-Anne. Nous goutons au cabri massalé et au civet de lapin, spécialités du coin pour 32€ avec en boisson l’incontournable bière locale, la « Dodo ». Retour au gîte vers 17h00 pour un bain bien mérité en attendant Coline et Emeric Denis qui rentrent juste d’un séjour dans l’ile de Rodrigue avec les parents Denis et dont le vol à du retard. On s’échange des mails pour décider de reporter l’apéro au lendemain.
Lundi 1er février : Cilaos
Debout à 7h30 (un exploit) avec un ciel bleu. Nous partons pour le cirque de Cilaos. Il y a un gros embouteillage qui bloque la route dès la sortie du gîte. Nous apprendrons que cela est du à un accident sur la 4 voies vers Saint-Pierre (N3), les automobilistes empruntant alors la seule route parallèle – la notre ! Il nous faudra 1h30 pour rejoindre Saint-Louis par les petites routes de la Ravine des Cabris. Puis nous attaquons la route des « 400 virages » dans un cadre majestueux vers le cirque de Cilaos. Après une petite marche vers la « roche merveilleuse » point de vue sur le Piton des neiges qui me verra essoufflé et obligé de faire des haltes fréquentes pour reprendre mon souffle. Pas question donc d’envisager des longues marches en montée pour l’instant. Nous déjeunons à Cilaos de spécialités locales, saucisses et lentilles. Retour au bercail où nous profitons de la piscine  avant l’arrivée des Denis qui habitent à deux kilomètres de notre gite. Ti punch pour les hommes, moritos pour les femmes suivis de quelques « dodo » pour finir la soirée et envisager une sortie commune en hélicoptères et une visite de la barre de corail avec Emeric.

Mardi 2 février :  Saint-Gilles

Ciel nuageux et température idéale. On reporte notre visite du piton Maido et nous partons pour Saint-Gilles avec la visite du très bel aquarium municipal avec ses explications très pédagogiques sur le développement des coraux, le plancton et la faune de l’ile avec ses curieux poissons. Nous déjeunons chez « O’Resto » près du port, restaurant tenu par des amis proches de Philippe Descheemaekere, notre ami de Rochefort-en-Yvelines. Le père décédé du Monsieur était le meilleur ami de Philippe. Leur fille rentre d’une mission humanitaire au Népal. Sur le chemin du retour nous visitons le Musée du Rhum, bien documenté et qui se termine par une dégustation de vieux rhums. Retour à la « case » pour se reposer et lire nos emails. Demain, si le temps le permet, nous envisageons le piton de la Fournaise !

Mercredi 3 février : piton de la Fournaise 

On se lève tôt (pas assez !) pour arriver sur le site avant les nuages qui s’accumulent en général au cours de la matinée avec la chaleur de la journée. Mais comme il faut 1h et demie pour atteindre le point de départ des randonnées pour le volcan du Piton de la Fournaise, les nuages nous ont précédés. On s’équipe chaudement avec nos bâtons de marche tout neuf et nous attaquons la descente de 200m par un chemin escarpé vers « l’enclos », immense espace ou se sont écoulées les couches de lave du volcan avant de se déverser vers l’océan.  Puis nous faisons route en compagnie de marcheurs courageux vers le volcan en suivant les traces peinture blanche sur les roches schisteuses sous le vent et la pluie avec quelques apparitions rapides du soleil. Arrivée après 2h de marche au point appelé « La chapelle », nous croisons des marcheurs qui reviennent du sommet et qui nous découragent d’aller plus loin car la visibilité est nulle et sans intérêt. Nous faisons demi-tour et remontons le chemin vers le gîte. C’est alors que le ciel se dégage et que nous apercevons au loin le volcan sous un magnifique soleil ! Tant pis, nous reverrons la Fournaise avec l’hélico ! Retour à Saint-Pierre pour un bain dans l’océan indien sous un vent très fort.
Jeudi 4 février : la côte des coulées de lave
Nous remontons la côte vers l’est de Saint-Pierre vers La pointe des Cascades. Nous visitons de jolies anses avec des petites plages superbement ombragées et aménagées pour la baignade et protégées des requins ! Langevin, Grande anse, Vicendo etc. Nous découvrons les différentes coulées de lave qui ont ravagées les terres et parfois les villages de la côte. Les falaises noires sont battues par une houle forte. Nous nous arrêtons près de Saint-Philippe à Mare Longue pour déjeuner dans un snack sympa avec des tables au bord de l’océan. Dégustations de gratin de palmistes et sauté de porc au chou de coco (partie haute et cœur de la tige du palmier). Puis retour à Grande Anse  pour une baignade (Michèle) et sieste (Didier). Nous dinons avec nos hôtes et les autres locataires du sud-est et de Savoie. Les discussions sur la politique font penser au « café du commerce ». Chacun avait apporté une entrée et/ou un plat, nos hôtes ayant préparé le ti-punch et le dessert (banane flambée).       
Vendredi 5 février: Les Denis

Nous allons à Saint-Pierre réserver notre vol pour Maurice. On se ballade un peu mouillé dans le village d’Entre-deux, la pluie ne s’arrêtera plus jusqu’au soir. C’est donc exclu de pouvoir nager dans le lagon pour aujourd’hui. On dine chez les Denis. Ils nous ont indiqué un chemin pour atteindre leur rue. Il fait nuit noire, nous tournons en rond sans trouver la rue. On retourne donc chez Marc qui nous donne une autre route beaucoup plus simple. En fait on est distant de moins de deux kilomètres. On passe une excellente soirée chez les Denis en dégustant un gratin de chouchou avec rhum arrangé à l’orchidée, boisson interdite à la consommation sur l’ile.

Le Samedi 6 février : Bras Panon

Départ vers Bras Panon via la plaine des Cafres. La chambre du gite n’était plus libre aussi devions nous changer de chambre. Arrivée au col, la visibilité est nulle. On cherche la rue Lamartine… on se fait ballader. Finalement on s’arrête chez ProVanille où l’hôtesse nous indique le chemin par la sortie vers Saint-Benoit. On trouve enfin notre chambre d’hôte « Fleurs des iles » accueilli par les sympatiques Mireille et Patrick. La chambre est petite mais nous sommes à 100m de la côte dans un quartier tranquille. On visite la fabrique de vanille (ProVanille) avec le guide Mathieu qui connait son sujet. Il nous explique la méthode de pollinisation manuelle particulière utilisée pour les fleurs (lianes). Il s’écoule pas moins de 18 mois entre la récolte des gousses, l’étuvage, le séchage et enfin le calibrage des gousses et la mise en sachet hermétique. On visite les « chutes des délices » du côté de Saint-André (pas terrible comparées à Iguaçu !). C’est le 1er jour des soldes et les routes autour des centres commerciaux sont très encombrées. Nous optons pour l’achat de plats préparés de poulet-riz et camarons pour Michèle. On regarde le match de rugby France-Italie (23-21 pour la France), et la 2e mi-temps Ecosse-Angleterre qui gagne. Des trombes d’eau s’abattent sur nous toute la nuit et nous empêche de dormir. Michèle s’inquiète pour notre voiture qu’elle imagine noyée et emportée par les flots dans l’Océan.

Dimanche 7 février : Cirque de Salazie et Hell Bourg

Nous déjeunons avec l’autre famille, un avocat réunionnais marié et son épouse née à Châteauroux et leurs deux filles. On parle de la vie sur l’ile, de son chômage (38%) qui touche principalement les jeunes. Les gens se débrouillent en famille pour survivre. On part pour le cirque de Salazie sous des ondées récurrentes. La route suit une vallée profonde dont  la rivière se gonfle de l’eau qui tombe des multiples cascades. On pousse jusqu’au village de Hell Bourg et jusqu’aux confins de la vallée en suivant la route de l’ilet à Vidot. Tout cela doit être beau sans cette pluie incessante qui nous gâche la ballade et la visibilité sur le cirque de Salazie. On ne déjeunera pas « Chez Alice » le restaurant renommé du village il est trop tôt. On déjeune à Saint André dans un des seuls restaurants ouverts le dimanche. Nous sommes dans le quartier Tamoul avec son immense temple du Colosse très rococo. Retour rue Lamartine pour une marche le long de l’océan sans pluie. On regarde le match de rugby Irlande-Pays de Galles (18-18) et dinons d’une simple pizza dans la pièce commune.

Lundi 8 février : Visite du centre de Saint-Denis

Après un petit-déjeuner copieux pris en présence de notre hôtesse Mireille très bavarde. Son père qu’elle doit emmener à l’hôpital en prévision d’une petite opération cardiaque est d’origine indienne, ethnie très présente dans cette partie de l’ile avec fréquemment des petits temples implantés dans les jardins des résidences. Elle nous raconte sa vie de pompier volontaire et les problèmes des jeunes souvent confrontés à des accidents de moto liés au cannabis et à l’alcool, aux comoriennes qui ne veulent pas accoucher à l’hôpital. Son mari Patrick est réunionnais. Il est très sportif et s’est engagé dans l’armée effectuant des stages à Fréjus, dans la Marne et dans les commandos marines avant de revenir à la Réunion où il est désormais maitre-nageur dans un collège de Saint-Benoit. Il s’est fait élire en 2014 au conseil municipal pour défendre un projet de piscine d’eau de mer en opposition avec le Maire qui préfère un projet hôtelier avec piscine !

Nous profitons d’une relative accalmie du temps pour nous rendre dans le centre ville de Saint-Denis et acheter quelques fruits au marché. Nous traversons le joli jardin de l’état créé en 1767 en espérant pouvoir visiter le Muséum d’histoire naturelle fermé ! Nous rentrons à Bras-Panon sous la pluie qui ne nous quittera plus de la journée et de la nuit.

Mardi 9 février : Départ pour Maurice
Nous prenons un vol pour Maurice à l’aéroport de Saint-Denis à 12h00 par Air Mauritius (ATR 42). Notre taxi Rajiv nous attend et nous emmène à notre gîte  situé à Mahebourg (68 Morcellement Morette) à quelques kilomètres de l’aéroport. Nous sommes accueillis par Siris et sa maman Pratima.
Ils habitent la maison d’à coté et s’occupent des locataires du gîte. Nous faisons un planning de nos activités pour les quatre jours avec Siris ce qui implique systématiquement les services d’un taxi pour se déplacer car la gare routière est assez éloignée du gîte et les horaires peu pratiques pour des touristes. La chambre est petite au RdC d’une résidence avec un étage. La piscine couverte n’est pas très engageante avec son eau un peu trouble.

Nous marchons vers le centre de Mahebourg en longeant la côte avec vue sur la magnifique baie et ses iles. Le soir nous dinons d’un cary de poisson préparé par Pratima avec en dessert des bananes flambées pour 800 Rs la roupie mauricienne soit environ 20€. Ici la bière locale est la « Phoenix ».


Mercredi 10 février : Départ pour Port Louis
Nous faisons la connaissance de notre taxi Paul Nobin (Mobile 751610) qui habite à proximité et qui est très sympathique. Nous prenons la route de Port Louis situé à l’opposé de Mahebourg en compagnie de Siris qui doit aller faire des examens à l’hôpital. Nous apprenons qu’il se rend le lendemain à Tananarive (Antananarivo). Son amie franco-malgache habite la capitale de Madagascar. Il a l’intention de se lancer dans la gestion d’un gîte touristique sur place. Nous arrivons à Port Louis sous une pluie torrentielle. Les hôtesses du Musée « Blue Penny » nous disent qu’ils vont certainement être dans l’obligation de fermer si les risques d’inondation se confirment. On apprendra qu’il ya quelques temps des pluies diluviennes ont inondé le port en tuant des passants. Les autorités ne veulent plus prendre de risque et font fermer tous les lieux publics incluant les cafés, les restaurants et les boutiques. Dix minutes après notre entrée au Musée, une hôtesse nous demande de quitter les lieux et nous rembourse notre entrée. Nous nous rendons au marché situé non loin du port qui est en train de fermer également. Le vigile nous laisse entrer complaisamment et nous pouvons nous balader rapidement dans les allées en admirant les magnifiques fruits et légumes locaux avec les différentes odeurs qui émanent des étals.

Nous retrouvons notre taxi trempé comme des soupes qui nous conduit à « Blue Bay » une belle plage située à proximité de Mahebourg. Nous empruntons avec un couple d’asiatiques un bateau à fond plat vitré afin d’admirer les fonds marins et les coraux ainsi que la multitude de poissons de toutes les couleurs. Le temps est un peu plus calme de ce coté de l’ile. Nous déjeunons au restaurant « La Colombe » à Mahebourg et dégustons un vindaye d’ourite (le poulpe local) aromatisé avec du safran et de la moutarde et d’un cary d’agneau arrosé d’un vin blanc local assez agréable. Nous rentrons au gîte après une longue ballade le long de la côte vers Blue Bay jusqu’à la pointe d’Esly et sa magnifique plage de sable blanc qui contraste avec le ciel noir ! La plage est bordée de belles villas appartenant à de riches propriétaires mauriciens. Pour diner, Patrima nous a préparé un cury de poulet avec une salade de cresson sauce blue-cheese et pastèque pour 700 Rs soit 17€ environ.

Jeudi 11 février : Chamarel

Le soleil est là ce matin ! Siris règle les derniers détails de notre future ballade en bateau vers l’ile aux cerfs, le site le plus touristique de l’ile, avant de prendre l’avion pour Tananarive. Paul nous prend à 9h00 et nous emmène vers le sud de l’ile en direction de Grand Bassin et du Bois Chéri. Nous visitons la ferme du thé et son Musée avec dégustation de différents thés et tisanes dans un cadre magnifique. Nous visitons la rhumerie de Chamarel ouverte en 2003 et dont la culture de la canne à sucre est dédiée à la fabrication du rhum et de ses dérivés. Notre guide Amandine aidée de sa copine « la petite » nous explique les étapes de la fabrication du rhum. La visite est suivie d’une dégustation d’une douzaine de rhums, rhums arrangés et vieux rhums de 6 ans d’âge ce qui est peu mais lié à la jeunesse de l’exploitation. Nous sommes légèrement gris lorsque nous sortons de la rhumerie avec notre bouteille de Rhum « XO ». On déjeune dans les environs d’une dorade grillée avec sauce à l’asperge pour Michèle et d’un steak de bœuf avec sauce aux champignons pour Didier. Paul nous conduit vers la baie du « Morne Brabant» et l’ilot Fournot puis on longe le golf de « Bel Ombre », le village d’Heritage, Souillac, Benarès et ses arbres géants avec de très beaux points de vue sur la côte sauvage.

A peine rentré à Mahebourg, nous repartons avec Paul pour la plage de Blue Bay prendre un bon bain dans l’Océan indien avec un magnifique coucher de soleil sur le lagon. Paul nous conduit au restaurant réputé de « La Vieille Rouge » dans Mahebourg, la vieille étant le nom d’un poisson local. Nous sirotons un morito avant de déguster un vindaye d’ourite et ananas flambé en dessert pour Didier et banane flambée pour Michèle.

Vendredi 12 février : « Croisière » à l’Ile aux Cerfs

Au petit matin (9h) accompagnés de Pratima, nous attendons le bateau qui doit nous conduire à l’ile aux cerfs et nous faire visiter les autres iles situées dans la baie de Mahebourg. Nous sommes tristement accueillis par un ours mal léché barbu, tout juste propre sur lui et son fils. Nous apprendrons qu’il n’était pas très motivé car nous n’étions que deux personnes et donc la rentabilité était faible pour lui malgré les 6000 RS soit 50% de plus que le tarif normal que nous avons payé. Nous partons sous un beau soleil, les deux moteurs du bateau lancés à toute allure ! On longe la côte dans le lagon avant d’arriver dans la baie de « Grande Rivière » jusqu’à la cascade assez joli qui termine le parcours. Puis direction l’ile aux cerfs que nous atteignons vers midi. Notre pilote nous laisse un peu de temps pour nous baigner dans une eau à 30°C et découvrir une ile paradisiaque qui ressemble à la plage de palombaggia en Corse du sud et quelques trous du magnifique golf.
Alors que nous remontons dans le bateau avec l’espoir de déjeuner dans un coin tranquille de l’ile, nous repartons en direction de Mahebourg secoué par les vagues causées par des dizaines de superbes bateaux de plaisance avec des moteurs hyperpuissants qui accostent sur l’ile. Notre pilote nous sert de pauvres poissons grillés avec une bière Phoenix dans un vulgaire verre en plastic. Après ce frugal repas, direction l’ile aux Fouquets et son phare alors que de gros nuages s’accumulent sur les collines bordant la côte. Aussi rapidement que le bateau est lent, les nuages envahissent l’océan et nous voilà secoué cette fois par les vagues qui grossissent et la pluie qui nous arrose malgré le toit du bateau sans protection latérale. On rentre au gite frustré et trempé.
Samedi 13 Février : Port Louis, Pamplemousse
Ce matin le soleil brille, Paul nous conduit vers Port-Louis et le jardin botanique de Pamplemousse avec son superbe parc arboré d’arbres centenaires, le mausolée simple du 1er Président de la République de Maurice (1968), ses nénuphars géants.


On visite Grand Bay, villégiature des retraités français et des touristes. Les pêcheurs étalent leurs prises du jour avec des poissons de multiples couleurs. Puis déjeuner dans le restaurant « chez BE’NI » à Pamplemousse. Michèle prend des camarons et je me régale avec deux vieilles rouges grillées arrosées de vin blanc de Maurice pour 2450 RS avec le dessert.


Retour à Port Louis pour une rapide (re)visite du port Candan et le marché où nous achetons quelques fruits. La pluie se remet à tomber et nous attendons notre taxi qui nous ramène à Blue Bay pour un dernier bain. Diner préparé par Pratina qui ne change pas beaucoup de la veille avec plat de nouilles grillées avec des morceaux de poulet et d’omelette. On regrette un peu de n’avoir pas pris un gîte à Grand Bay, ville plus animée que Mahenourg.
Dimanche 14 février : le départ
Lever à 6h00, notre taxi Rajiv est bien là à 6h45 comme convenu. Il se lève tous les jours à 5h00 du matin, fait son footing et va se baigner avant d’attaquer la journée. Pratima nous offre un superbe cadeau de départ (un mug au logo du gite !), on prend une photo et c’est le départ  pour l’aéroport et le retour sur Paris Orly avec un Boeing 747 de Corsair beaucoup plus confortable que l’Airbus A330 de l’aller.

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