Voyage à CRACOVIE et VARSOVIE (Pologne) Septembre-Octobre 2017

Introduction


Il y a quelques temps alors que je faisais des recherches généalogiques sur la famille Large et je savais que l’arrière grand-père de ma grand-mère paternelle, Gaëtan Stanislas Witkowski, était d’origine polonaise émigré dans la région de Nevers probablement dans les années 1830. Né à Radom près de Varsovie (VoÎvodie de Mazovie) le 28 janvier 1810, Il était agriculteur, se maria en France avec Anne Giraudat. Il eut un fils Joseph Alphonse né le 21 mars 1844 à Nevers et mourut un an plus tard à 35 ans. Joseph Alphonse Witkowski , personnage pittoresque, fût médecin, historien, littérateur, et s'est fait un  nom dans l'histoire de la médecine grâce surtout à ses ouvrages sur l'histoire de l'obstétrique. 

J’avais trouvé les actes de décès et naissance de Gaëtan Stanislas. Mais il me fut difficile de remonter plus loin à la recherche d’actes souvent rédigés en latin ou allemand à cette période (1810) dans cette région de Pologne. En en discutant avec notre voisin de Lacanau-Océan, Stanislas Kolaczkowski qui comme son nom l’indique a des parents polonais émigrés en Angleterre, il me propose de m’aider dans mes recherches. En fait, je n’ai jamais eu le temps de le faire. Par contre je proposais à Stan de l’accompagner lors d’un prochain séjour en Pologne qu’il effectue régulièrement avec son épouse Alexandra. Stan nous proposa donc d’organiser un voyage à Cracovie fin septembre 2017 en compagnie de Micheline et Pierre Mainfroy également intéressés. Stan et Alex organiseront un programme de quatre jours à Cracovie et nous décidâmes de prolonger par un séjour de quatre jours à Varsovie cette fois sans les Kolaczkowski.

En conclusion, ce voyage nous a permit de visiter deux villes de la Pologne très intéressantes, Cracovie étant complètement tournée vers un tourisme de qualité, de découvrir un peu  du caractère particulier des polonais, de leur culture très marquée par le catholicisme, de leur histoire mouvementée marquée par la « proximité » de e l’Allemagne et la Russie dans une période récente et régulièrement envahie dans le passé par les suédois, les autrichiens, les prussiens et les tatars entre autres. On comprend qu’une partie de la population soit encore influencée en particulier par le communisme qui a régné en Pologne jusqu’à la chute du mur dans les années 1980-90. Bien entendu, nous avons remarqué le haut niveau de vie des habitants de Cracovie et de Varsovie pour ce qui concerne les centres ville toujours très propres, très bien rénovés et des moyens de transports qui font rêver ! Il n’y a pas d’immigration visible et l’on comprend le gouvernement polonais qui refuse les quotas proposés par l’UE. Les personnels des musées ne sont pas particulièrement chaleureux. La nourriture n’est pas si mauvaise même si le choix des plats n’est pas énorme. Encore merci à nos hôtes Alex et Stan.

Jeudi 28 septembre : Départ par un vol Paris CdG – Cracovie via Amsterdam (Vol KLM2022)
Nous arrivâmes à Cracovie vers 22h30 et surprise désagréable : la valise en soute des Mainfroy s’était perdue du côté d’Amsterdam ! La dame de service à l’aéroport précisa qu’elle serait retrouvée et acheminée par le vol du lendemain. Le taxi nous dépose rue Mikoraja Kopernika (Nicolas Copernic) et nous emménageons dans un superbe appartement (Park Side) dans un immeuble situé à proximité du centre de la vieille ville.  Stan et Alex arrivés plus tôt dans la journée nous accueillent avec des petits fours et un verre de vodka polonaise.

Vendredi 29 septembre : Visite de la vielle ville de Cracovie
Pour le dépanner Stan prête une de ses chemises à Pierre et nous entamâmes notre visite de la vielle ville.
Par chance, Cracovie a échappé aux bombardements alliés et à la destruction massive imposée par les allemands en 1944 à Varsovie par exemple, car c’est là qu’ils habitaient ! Nous déambulâmes à travers les rues et les places de cette belle ville, avec des immeubles de style proche de ceux de Prague (17e-18e siècles) et une centaine d’églises chrétiennes que l’on retrouve à tous les coins de rue. Les murailles ont été détruites par les Autrichiens et remplacé par une large allée, le Plantey, planté d’arbres et de jardins. Tout est très propre et les touristes ne tardent pas à affluer. Nous visitons la place du petit marché, du grand marché avec sa halle aux draps immense, la cathédrale Notre Dame et celle du château de Wawel. On déjeune légèrement de quelques « Pierogis », spécialité polonaise en formes de pâtes alimentaires remplies de farce (pommes de terre, viande, légumes, fromage, fruits…). On marche beaucoup pendant ce séjour pour découvrir toutes les richesses de cette ville. En fin de journée, nous assistons à un récital de musique de chambre par un étonnant quatuor à cordes, le Royal Chamber Orchestra) dans l’église de Saint Adalbert sur la place du marché. Le quatuor interprète des œuvres classiques mais également des adaptations de musique de film (Le Parrain) ou de comédie musicale très originales avec un violoniste virtuose surprenant.
Nous retournons à notre appartement avec l’espoir (déçu) que la valise des Mainfroy serait arrivée. Hélas, un email de KLM indique que la valise a été retrouvé et qu’elle serait livrée dans les 24h ce qui inquiète fortement Pierre. Un coup de téléphone à l’aéroport par notre logeuse confirme que la valise est arrivée et qu’elle sera livrée rapidement. Effectivement, la valise arrive vers 19h30 au grand soulagement de Pierre. On pourra donc aller diner en ville sans stress !

Samedi 30 septembre : Visite du site d’AUSCHWITZ-BIRKENAU
Stan nous avait réservé un taxi pour la journée qui nous transporta jusqu’au musée situé à 1h15 de Cracovie. De leur côté les Kolaczkowski iront revoir le village où sont nés les parents de Stan. Impressionnant : Pierre lave et repasse comme un chef la chemise de Stan !
La visite guidée du Musée du camp d’extermination d’Auschwitz dure plus de 2h30. Notre guide, une femme d’une cinquantaine d’année, retrace toute l’histoire de cette sinistre période et comment les allemands ont utilisé cette caserne polonaise et ses différents bâtiments au début de 1941 pour organiser l’emprisonnement dans des conditions affreuses et la mort de centaines de milliers de polonais, juifs de toute origine et d’étrangers slaves en particulier. Probablement le plus émouvant et choquant est la visite des bâtiments dans lesquels les allemands stockaient les accessoires (lunettes) ou les cheveux des femmes qui sont encore visibles aujourd’hui. L’émotion est grande avec toujours à l’esprit que l’on foule les mêmes sols que les prisonniers. Puis nous nous rendons sur l’autre site de Birkenau construit après et bien connu pour son entrée et ses voies ferrées utilisées par les trains en provenance de toute l’Europe. Les trois crématoires ont été détruits par les allemands lorsqu’ils ont fui les zones occupées sous la pression des forces russes. Seuls des amas de pierre témoignent de l’importance de ces bâtiments qui pouvaient tuer plus de 15000 personnes par jour. On ne peut pas rester insensible à ce spectacle et cela se ressent dans le comportement des visiteurs jeunes ou adultes de toutes origines.

Nous dinons au restaurant Ratuszowa, place du marché.

Dimanche 1er Octobre : Visite du château WAWEL
Le château WAWEL, résidence royale au XVIe et XVIIe siècles, imposante construction en briques rouges, domine la Vistule en contre bas. Nous visitons les appartements d’Etat et les trésors de la couronne et la salle d’Armes. La colline était habitée environ 100 000 ans  avant JC et était un centre du pouvoir temporel et spirituel au Moyen âge. 

Le midi nous déjeunons au restaurant Staropolska sur la terrasse de la halle aux draps (place du marché) par un beau soleil. 

Ensuite, nous prenons un tuc-tuc pour le quartier juif appelé Kazimierz situé à quelques kilomètres du centre, du nom du roi Casimir III fondé en 1335 à l’origine ville indépendante. Nous visitons la vieille synagogue  Stara Synagoga, qui héberge le musée Historyczne Miasta construite en 1407. Le quartier juif ne présente pas un intérêt architectural particulier mais il parait que la ville s’anime le soir.
Nous continuons la visite par la « place des chaises » Bohaterow Getta, là où les allemands opéraient les déportations. Les chaises métalliques disposées sur la place symbolise le peu de chose que les juifs pouvaient emporter lorsqu’ils étaient chassés de leur domicile. Nous nous arrêtâmes devant la fabrique d’Orkar Schindler, l’homme qui sauva des centaines de juifs de la mort, épisode illustré dans le film de Spielberg « la liste de Schindler ».
Nous dînons au sympathique restaurant situé au sous-sol du Beffroi sur la place du marché.

Lundi 2 octobre : Visites du palais Krezysztofory, college Malus et la mine de sel de Wieliczka
Stan nous avait prévenus, la visite de la mine de sel gemme située à une trentaine de kms de Cracovie vaut, de mon point de vue, toutes les visites d’églises baroques. Notre guide qui parle un bon français et fait de l’humour nous emmène dans un puits bien équipé et « solide » où nous descendons quelques centaines de marches jusqu’à mi-hauteur. La mine est plus profonde que la tour Eiffel soit environ 340 m. Les galeries sont larges et hautes ce qui n’était pas le cas lorsque Stan et 

Alex ont fait leur première visite il y a une vingtaine d’année. Elle n’est plus exploitée depuis quelques dizaines d’années mais environ 250 mineurs continuent à l’entretenir. On croise quelques petites « grottes » avec des scènes représentant le travail pendant les différentes époques puisque la mine est exploitée depuis le Moyen âge, avec des personnages, les équipements et les chariots tirés par les chevaux avant d’être remplacés par des petits wagons sur rail. Le guide nous dit que les conditions de travail (salaires, temps de repos, soins) étaient plutôt bonnes pour les mineurs comparé à d’autres mines en Russie par exemple. Il n’empêche que les risques d’explosion étaient réels et les mineurs les plus expérimentés tentaient de détecter les poches de gaz en promenant des torches sur les parois. L’air chargé de sel était bon pour la santé. Nous descendons encore quelques dizaines de marches pour découvrir une immense salle appelée la « Cathédrale » d’où étaient extraits les blocs de sel au milieu de couches de grès ou sableuse. La salle est aménagée pour des réceptions ou mariages décorée par des sculptures murales en sel. Dans les plus anciennes galeries, les bois d’étiage se sont transformés en pierre de sel et sont donc d’une dureté équivalente au marbre. On remonte par l’ascenseur très impressionné par ce spectacle extraordinaire.

Nous dînons pour notre dernier soir ensemble au restaurant Morskie Oko, qui propose des plats typiques polonais dans un cadre classique et de bon gout !

Mardi 3 octobre : départ pour Varsovie
Après le petit-déjeuner nous faisons une dernière ballade dans la veille ville et visitons la Basilique de la sainte Trinité des Dominicains et quelques autres pour faire bonne mesure. Nous déjeunons d’un léger sandwitch au 1er étage de la halle aux draps.
Nous avions pris nos billets de train et repéré le chemin depuis notre appartement  la veille, aussi c’est en toute décontraction que nous primes le train vers 14h30. Le trajet de moins de 3h à travers la plate campagne et les forets polonaises se passe sans problème. Le train est très récent et confortable et l’on nous offre des bouteilles d’eau gratuites. La SNCF pourrait s’en inspirer ! Nous prenons un taxi pour rejoindre l’appartement situé rue Swietojariska à l’angle de la place du marché de la vieille ville.

Nous ne sommes pas trop dépaysés car il y a semble t-il une grande manifestation à proximité et l’on entend les slogans criés sans trop comprendre ce qui se passe. On suppose que les manifestants plutôt libéraux pro-européens s’opposent au régime conservateur et eurosceptique du gouvernement PIS Droit et Justice qui a gagné les élections il y a deux ans .

Notre logeuse nous fait découvrir un superbe appartement bien décoré avec malheureusement deux petites chambres. Il est magnifiquement équipé en cuisine, écran plat, chaines françaises (TV5 Monde, France 24), bar bien rempli (whisky, wodka, vins, etc) et last but not least, notre logeur nous amèneras une excellente bouteille de Saint-Julien le lendemain pour le « welcome » ! Nous dînons au restaurant Kamienski Schodki sur la place après une courte ballade dans le vieux quartier.

Mercredi 4 octobre : visite de la veille ville, Parc Lazinki
Tout serait presque parfait si ce n’est que les employés de l’entreprise qui rénove la façade commence le travail à 7h du matin en grattant et ponçant l’enduit qu’ils ont déposé la veille. Nous cherchons un café pour petit déjeuner, ce qui n’est pas évident car tous les restaurants pourtant en nombre dans le quartier  sont fermés le matin.
Comme on le sait, Varsovie a été détruite à 98% par les bombardements allemands en 1944, lors de l’insurrection des polonais et la proximité des russes. Hitler a voulu raser la ville de la carte et il a réussi ! Par chance, les polonais ont reconstruit les immeubles de la vieille ville à l’identique en s’inspirant des gravures anciennes ou tableaux. Ce ne fut pas le cas malheureusement de la reconstruction de la ville pendant la période d’après guerre, inspiré de l’architecture stalinienne, monstrueusement grise et lugubre. Depuis la fin du communisme, Varsovie devient peu à peu une ville de type occidentale moderne avec son quartier de type « La défense » et des immeubles d’une architecture assez originale. On commence par la place Zamkowy et le château Royal également emballé d’un rideau de plastique pour rénovation de sa façade, le palais présidentiel, la place avec la statue de Nicolas Copernic, l’Université, l’hôtel Hilton, le musée Frédéric Chopin, etc. 


Après déjeuner nous partons en bus pour le parc Lazienki avec son belvédère, son musée et son parc sous un temps plutôt couvert et frisquet. C'est le plus beau parc de la capitale qui entoure la résidence d'été du roi Stanislas Poniatowski au 18e.

En fin d’après-midi nous assistames à un court concert d’orgue baroque dans l’église Saiont-Annepar l’organiste virtuose Przemyslaw Kapitula avec des œuvres de Vincenzo Petrali (Versetto per il gloria), Frédéric Chopin (Préludes op 28), Mieczyslaw Surzynski (Capricio op 36) et Leon Boêllmann (Suite gothique op 25).

Jeudi 5 Octobre : Palais de Wilanowski, Musée de l’histoire des juifs polonais
Le matin notre logeur qui vient de changer la pomme de douche, nous emmène dans sa belle Mazda au Palais Wilanow situé en périphérie de la ville. Nous discutons de la situation en Europe de l’Ouest. Il pense que l’Allemagne, l’Angleterre et la France vont devenir des républiques islamiques ! Nous ne pourrons pas revenir en arrière et les politiques successives sont trop laxistes pour empêcher le phénomène de s’étendre. Il dit que la Pologne commence à recevoir des immigrés des pays scandinaves qui n’acceptent plus la situation où l’on déroule tapis rouge aux immigrés au détriment des locaux. 
La visite du palais  Wilanow construit fin 17e par le roi Jean III et étendu et rénové par les différents propriétaires au 19e puis par l’Etat depuis vaut le déplacement. Les somptueuses pièces regorgent de tableaux de maitres et de meubles et objets chinois par exemple. Les salons donnent sur un jardin à la française et des étangs magnifiques.
L’après-midi nous nous rendons au Musée Polin de l’Histoire des juifs polonais. Dans un bâtiment moderne récent et luxueux d’une architecture très originale, nous découvrons l’un des plus beaux musées de Varsovie.  Il retrace la vie des juifs depuis un millénaire jusqu’à nos jours avec de 60 salles bien équipées de maquettes, posters, objets divers, vidéos, photos originales, facsimilés , etc. Nous avons été obligé d’abréger notre visite après plus de 2h car le musée fermait. Nous étions tous subjugués par la qualité et l’intérêt de cette exposition.

Vendredi 6 Octobre : Palais de la culture et des sciences,
Les 237m de ce bâtiment stalinien qui tranche au milieu des tours modernes ne peuvent échapper au regard mais il vaut le détour. Après la fin de la guerre en 1945, la Pologne a demandé l’aide de l’URSS pour la reconstruction de la ville. Staline alors au pouvoir attendit plusieurs années avant d’accepter à condition que les polonais accepte la construction de ce bâtiment de prestige par les architectes russes, copie de l’Université de Moscou. Staline ne verra jamais la fin de la construction en 1955 mort une année avant. Il faut trois ans et 6000 ouvriers russes en majorité, même les matériaux (marbres) étaient acheminés de Russie, pour terminer ce chantier de 3000 pièces et plus de 30 étages. Notre Guide Frida, nous fait visiter les immenses salles de réception, l’amphithéâtre et l’auditorium aujourd’hui utilisés par les sociétés privées mais plus par l’Etat Polonais. Elle nous compte l’anecdote de la visite de Brejnev qui après un discours s’était retrouvé dans un petit salon a proximité de l’amphi et avait bu plus que de raison avec ses amis. Il s’était endormi sur le canapé et les organisateurs craignaient qu’il meure. Aussi vérifiaient ils régulièrement et discrètement que le Président de l’URSS dormait bien. Il se réveilla 24h après en disant qu’il n’avait jamais si bien dormi de sa vie. Nous fîmes le tour du 30e étage avec une vue panoramique sur la ville et ses alentours.
En passant par la veille synagogue Nozyk fermée, seul bâtiment à avoir résisté aux bombardements et donc la seule des 400 lieux de prière de Varsovie à l’époque, nous nous dirigeâmes vers le Musée de l’Insurrection des juifs de Varsovie le 1er aout 1944. Episode dramatique de la dernière guerre mondiale retracée chronologiquement avec moulte images, copies de documents, articles de presse, exposition d’armes, et même d’un bombardier. Deux films tournés à l’époque retrace ces 63 jours qui ont vu la mort de 150.000 civils sous les bombes et les armes des occupants nazis.
En fin d’après-midi pour nous aérer l’esprit, nous avons assisté à un concert de piano avec comme interprete Katarzyna Kraszewska, jeune virtuose qui a étudié quelques temps en France et nous a interprété plusieurs œuvres de l’incontournable Frédéric Chopin ( Nocturne op 48, Préludes op28, Valses op 34 et 64, Scherzo op 31, Etudes op10, et Mazurka) et pour finir la fameuse polonaise en la majeur op 53. Nous finîmes la soirée par un délicieux diner au Restaurant U Barssa sur la place du marché.

Samedi 7 Octobre : Dernière ballade dans la ville

Nous prenons l’avion à 16h15 direct Paris CdG à 16h15 donc il nous reste encore quelques temps pour cheminer dans la vieille ville et la rue royale pour admirer l’intérieur baroque des églises et souvent leurs orgues exceptionnelles. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire